Mes travaux de recherche se situent au carrefour de trois fronts d’innovation cruciaux pour le renouvellement des formes de gouvernance collective des écosystèmes :

• la conception de nouveaux cadres de comptabilité écologique pour la gestion stratégique et inter-organisationnelle des écosystèmes (voir ici) ;
• la mise à contribution du secteur privé dans la protection de la biodiversité et des capitaux naturels (voir ici) ;
• le développement d’outils innovants d’information sur les écosystèmes, et l’analyse de leurs dimensions sociales, politiques et institutionnelles (voir ici)

En choisissant les sciences de gestion comme discipline principale, mon parti pris est d’envisager les écosystèmes non seulement comme des objets écologiques, mais aussi comme des formes particulières d’organisations collectives qu’il s’agit d’enrichir, de transformer ou de faire advenir pour obtenir des résultats en matière de préservation (sur une telle perspective, voir par exemple cette vidéo, et plus largement l’ensemble des travaux en Analyse Stratégique de la Gestion Environnementale, cf site de L. Mermet).

Cette lecture gestionnaire et organisationnelle des enjeux de protection de la biodiversité, loin de fermer la porte aux autres disciplines  – écologiques, économiques, scientifiques, juridiques, philosophiques – leur procure au contraire un espace de cristallisation, qui a pour particularité de donner une place prépondérante dans l’analyse à l’application des connaissances dans et pour l’action.

Mes recherches s’appuient sur le développement et la mise à l’épreuve de cadres conceptuels dans des situations opérationnelles de conduite du changement pour les écosystèmes. Ces travaux s’effectuent via des méthodes de recherche-intervention en collaboration avec des partenaires privés ou publics.